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Half marathon des sables Pérou - étape 2 (55km)

Bon c'est pas le tout mais on est pas là pour des vacances. L'organisation nous prévient la veille que l'étape sera avancée de 2h, soit un briefing à 5h et un départ à 5h30. Ils préfèrent que nous courions sur le plateau de jour, car la météo là-haut est mauvaise et il y a de fortes chances de se perdre parmi les dunes.


5h: tous les coureurs sont prêts et lors du briefing, l'organisation nous apprend que l'étape sera raccourcie de 11km avec des barrières horaires aux checkpoints plus serrées, car à priori là-haut, c'est pas beau du tout. Raccourci ou non, l'étape longue reste l'étape longue, Mymy garde encore le souvenir de Fuerteventura où cette étape avait eu raison de son moral à mi-course et que la finish line avait été atteinte au mental.


5h30: on ne peut plus reculer, le départ est donné, nous commençons par une ascension de 5km et de 500m de D+, dans du sable plutôt mou, il fait chaud et pourtant il n'est que 5h30, cette première ascension fait mal, le cardio a du mal à coopérer.


Nous atteignons le premier CP et prenons 300m de D+ en suivant. En cours de route, nous accrochons nos colocataires et le photographe nous fera une des plus belles photos de cette course, tel les Dalton, nous faisons face à cette dune gigantesque. Nous continuerons notre route ensemble jusqu'au kilomètre 22.


Nous profitons du CP pour nous arrêter manger un morceau, gros changement par rapport au Canaries où l'alimentation en course ne nous faisait pas envie et avait été difficile. Nous sortons le boeuf séché et les noix de cajous, un régal. Allez, pas de temps à perdre, on repart.


Nous couperons du CP2 au CP4, le CP3 ayant été supprimé. Nous pouvons, à ce moment-là, dire que nous avons fait une traversée du désert, 2 immenses lignes droites planes dont nous voyons le bout et le CP4 (devenu 3) mais sans jamais l'atteindre. Le vent s'est levé et le sable commence à voler.


Le CP3 est en plein vent, nous n'y passerons que quelques minutes pour boire et reposer les épaules. Le CP3 sonnera le début du combat, un combat face au vent et au sable, le terrain est compact et vallonné mais impossible de courir sans s'épuiser face à ce vent.


Nous atteindrons le CP4 en pleine tempête de vent et de sable, le fameux CP qui avait démoralisé Mymy à Fuerte, elle se posera 2 minutes pour manger et prendre le fameux doliprane du CP4 (pour des douleurs aux tendons)


Pas de cris, ni de larmes, juste des bourrasques de vent de folie. Nous repartons afin de sortir au plus vite de la tempête!! 16km, ça aura duré 16km cette histoire. Nous voici enfin en haut de la dune gravie la veille, moment amusant, nous descendons en courant dans le sable fin pour rejoindre le CP5.


Le CP5 annonce les 10 derniers kilomètres de course, entre plage, sable mou et montée interminable. Le bivouac est visible de loin, de très loin mais il faudra un petit bout de temps pour l'atteindre. Le coucher du soleil accompagne notre arrivée.


Le plus difficile de l'épreuve sera de rapporter les 10 litres d'eau par personnes, à nos tentes installées à 500m de la tente organisation. La journée finira avec un cryothérapie du pacifique et un repas avec les copains.




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