Half marathon des sables Pérou 2018 - Etape 0 (le voyage)

C'est reparti !!!! Ce Half MDS n'était absolument pas prévu au programme, alors pourquoi y aller ?!?! Voici comment nous nous sommes retrouvés à faire des milliers de kilomètres:

Le Half MDS de Fuerteventura proposait un tirage au sort pour gagner un dossard pour le Pérou, 20 personnes auront l'opportunité de partir vivre l'aventure. Guillaume a fait parti des heureux chanceux tirés au sort!! Oui mais voilà Mymy elle, elle ne peut pas se payer le dossard et le voyage... Mais quoi?? Comment??? le gouvernement Péruvien offre un dossard à toutes les femmes finishers de Fuerteventura.

Nous voilà donc devant l'opportunité de partir une semaine au Pérou sur une course magnifique avec nos dossards offerts, mais ça demande réflexion car les billets d'avion sont à notre charge. Ayant annulé (une semaine avant) notre grosse folie 2018 (le MDS Maroc) nous étudions le budget et décidons de ne pas laisser passer cette chance.

C'est donc un long voyage qui nous attend. Départ de l'Aveyron pour Paris, la veille de notre vol pour Lima. Nous profitons de notre dernière nuit dans un lit, avant un sacré périple.

Go, premier vol de 15h avec une escale à Amsterdam où nous serons abordés par PPDA et son fils, afin de connaitre le déroulement de la course et l'optimisation des sacs. Puis après 1h d'attente, c'est l'heure d'embarquer pour Lima. Nous avons mangé, regardé des films, mangé... nous n'aurons pas dormi de tout le vol.

Nous voilà à Lima, RDV au Starbuck de l'aéroport pour retrouver l'organisation, nous aurons 3h d'attente assis par terre et faisant paniquer la sécurité de l'aéroport car nous sommes tous regroupés en masse en attendant le départ vers le bus.

22h !!! Direction les bus, bonne surprise, ils sont confortables, les sièges s'allongent de manière à pouvoir dormir. Ouf, cela fait 21h que nous sommes partis (nous prenons 6h de + avec le décalage horaire).

23h nous partons enfin, nous ne tarderons pas à dormir malgré les klaxons incessant de la capitale Péruvienne.

7h du mat' nous arrivons dans le désert, toujours en bus, les pistes cabossées nous sortent de notre sommeil. Nous apercevons les premières dunes et l'immensité du désert, le bus roulera entre 15 et 30km/h plusieurs heures.

Il est environ 9h quand nous découvrons notre nouveau moyen de transport, il n'y a plus de pistes alors nous chevaucherons les dunes en camion militaire, un moment magique entre secousse et émerveillement sur les 20 kilomètres qui nous séparent du bivouac nous feront rentrer dans l'aventure.

Nous voilà au bivouac, il doit être 10h ou 10h30 du matin, le soleil est bien présent et le bivouac est là, il est étendu le long du Pacifique c'est magnifique. Pas le temps d'admirer le paysage, il faut boucler les sacs, rendre la valise et passer les contrôles.

Nous retrouvons PPDA et son fils François, ou plutôt ils nous retrouvent. Bien heureux de trouver des coureurs pour les aider dans leurs préparatifs, préparatifs qui sont d'ailleurs au stade 0. Mymy boucle son sac sous le regard des fesses de PPDA (oui, il a décidé de courir sans slip et de se changer à portée de visage de Mymy). Un moment comment dire... bref revenons-en aux sacs!!!

Ils partent de 0 avec des lyophilisés pour une dizaine de jours au moins, pâtes à la bolo à gogo, hachis parmentier au taquet!!! Mymy leur fera donc une préparation par le vide. Ils nous remercierons plusieurs fois avant que nous partions passer les contrôles pour enfin avoir accès à nos tentes.

Tout est OK, nous décidons tout de même au dernier moment de faire une modification à notre équipement. Le bivouac étant sur la plage, nous décidons de retirer les matelas de notre sac et nous gagnerons ainsi un peu plus de 600g, le confort en course a pris le dessus sur le confort en bivouac.

La journée continuera au fil des arrivées sur le bivouac, du trempage de pieds dans l'océan et surtout des rencontres avec nous colocataires de bivouac, Maud, Annabelle, Brice et Benoît. Nous nous entendons tout de suite relativement bien et ça, ça annonce une belle aventure....

Et on oubliera pas l'hospitalité péruvienne, qui nous aura fais à manger toute la journée autant dans le bus que dans le désert!!

C