Half marathon des sables Fuerteventura 2018 - Étape de repos et vie au bivouac

Le plus difficile est passé, l'étape de repos va faire du bien. Le réveil se fait de bonne heure, nous sommes ravis de retrouver tous les tarés de notre groupe, personne n'a lâché, on le savait. Le corps est douloureux mais finalement ça va. Un voyage jusqu'au WC à 500m du bivouac permet de faire chauffer la machine. Il y a beaucoup de vent aujourd'hui, le ciel est voilé mais nous savons que lorsque le soleil sera au zénith la vie sur le camp sera plus difficile.

Nous avons nos petites habitudes sur le camp, il est disposé par alvéoles de 6 tentes. Nous allons faire le tour des amis et de leurs alvéoles, voir si tout va bien. Certains mangent, d'autres dorment, certains lisent. Nous, on fait les clowns. Dans notre alvéole, nous avons un solitaire, un couple de personnes retraités qui vivent leur aventure ensemble et il y a ANDRÉ, un personnage!! Ancien légionnaire, finisher du half mds l'an passé, du MDS Maroc à plusieurs reprises, bref un aventurier du désert, nous sympathisons rapidement et il deviendra le maître du feu.

Nous partagerons tous nos repas ensemble ainsi avec notre équipe de tarés. L'étape de repos est le moment de recharger les calories et de vider le sac, c'est la fête du lyophilisé!!! Tartiflette, crumble, mousse au chocolat et j'en passe. En tant que bons Aveyronnais, chaque soir, nous sortons le saucisson qui ne se verra pas mourir.

L'étape de repos est aussi celle où tu dois passer une journée en plein soleil, entre sieste au courant d'air, lessive, recherche d'ombre derrière les tentes de l'arrivée et squattage d'un fatboy sous le hangar à bestiaux. 15h, a priori l'heure du coca cola (nous ne buvons jamais de coca et n'aimons pas ça), énorme mise en scène du patron de l'hôtel qui nous accueille, 15h05 arrivée d'un pick up vrombissant et klaxonnant, il est chargé de glace pilée et de petites bouteilles de coca. Le boss est là et vient abreuver le petit peuple nomade, pas trop aimé ce côté fanfaron et mis en scène mais tant pis allons chercher notre bouteille fraiche.

Tout le monde s'aligne pour avoir le privilège de boire son coca, nous le prenons et finalement nous le boirons, surement par envie de sucre et de frais.

Nous ne sommes qu'à mi-journée, une prof de yoga fait son apparition, nous désertons, pas envie de tordre notre corps dans tous les sens. Et si nous allions voir la tente médicale à 500m de là, pas de problèmes physiques mais nos copains doivent être là bas pour leurs ampoules aux pieds.

Petite visite de courtoisie et nous trouvons les copains qui pansent leurs plaies, ils ont eu droit à un cours de soin d'ampoules car le staff médical ne traite pas ces soucis la normalement.

Après cette petite visite, nous décidons de gravir la dune qui est face au bivouac pour atteindre le point de vue.

Petite pause photo avec les tee-shirt de l'association que nous soutenons, quelques photos du paysage et nous redescendons, il est temps de se laver un peu avant que le soleil ne baisse et que le froid arrive.

Puis, vient le moment de l'apéro, Justin Bridou, bœuf séché avant de manger nos lyophilisés. Le vent est fou ce soir là, à peine la nuit tombée que tout le monde est parti rejoindre sa tente pour un repos bien mérité. Le vent soufflera toute la nuit, qui sera la nuit la plus froide. Pour la vidéo intégrale cliquez ici