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Notre premier Maratrail

  • Photo du rédacteur: Barjot Duo Team Trail
    Barjot Duo Team Trail
  • 17 juin 2017
  • 3 min de lecture

Le marathon de la Jordanne ou comment faire son premier marathon sur une envie et un coup de tête.

Retrouvez notre préparation un peu freestyle seulement 1 mois avant l'échéance et comment nous avons vécu cette aventure au milieu des Volcans endormis du Cantal.

La préparation:


En général, quand on s'apprête à affronter son premier marathon, on se prépare 3 mois avant, on suit un plan d'entrainement cadré; bref on évite de partir en touristes. Sauf que nous, nous avons pris nos dossards seulement 1 mois avant le départ (ne cherchons pas d'excuse à cette folie).


Il a fallu réfléchir à une préparation efficace. Le but, augmenter la charge d'entrainement, faire des sorties sous la chaleur de Mai (c'est un truc bête mais ça évite des surprises le jour J). Voici ce que ça a donné:


Semaine 1: (merci les jours fériés qui nous ont permis cette semaine choc)

-21 km de rando-course par 33 degrés sur terrain vallonné

-20 km de trail sur terrain vallonné

-13 km de VTT pour la récupération


Semaine 2:

-12,5 km de trail (sortie plus courte reprise du travail)

-25 km en trail officiel en mode pépère


Semaine 3:

-14,6 km de VTT (lendemain des 25km)

-7,4 km de trail en rentrant du travail

-18,2 km de randonnée de nuit (histoire de travailler les jambes et le mental)

Pourquoi cette randonnée? Tout simplement pour se préparer à l'éventualité de finir en marchant car pour nous, c'est une première et notre but était de finir plutôt que d'abandonner. C'est bête mais les muscles travaillent différemment en marche.


Semaine 4:

-4 km 3 jours avant le jour J et chose peu rassurante les jambes ne sont pas forcément présentes.


La course:


Veille de course en mode bivouac dans la cuisine du petit appartement de mon frère/beau frère. Récupération des dossards, photos sous l'arche (oui sait on jamais si on ne passe pas dessous le lendemain), la pression monte mais l'excitation et l'envie de se lancer aussi.

Direction la navette pour un transfert vers le départ en bus. Un vent gelé vient nous taquiner sur la ligne de départ, mais un grand ciel bleu s'offre à nous.


9h30 le départ est donné, ça bouchonne, ça papote et on se réchauffe. Le gros du dénivelé se fait sur les 10 premiers kilomètres, oui 1000m de D+ pour monter au puy Chavaroche où il fait un vent à faire voler une Mymy. La vue est magnifique, les jambes sont là, nous restons quelques kilomètres sur les crêtes avant de descendre vers le premier ravitaillement km 22.

Tout va bien on en profite pour manger un peu, le prochain ravito est dans 13 km, il reste peu de dénivelé mais encore 20 km de montées/descentes.

Puis arrive le km 29 et là Mymy prend le mur enfin on imagine que c'est ça, les jambes n'en veulent plus et voir passer les coureurs du 105 km, à une allure de dingue, n'a pas arrangé la chose. Un petit gel coup de fouet, on ralenti le rythme et direction le second ravito...

On mange du melon, un kiffe car il fait très chaud, il n'y a plus de vent et la vallée est étouffante. On se mouille les jambes et on repart.

L'erreur pour Guillaume qui a eu les jambes coupées par le choc thermique, on décide de marcher tranquillement, il prend un gel coup de fouet qui a été efficace plus tôt lors du "mur".


Les derniers kilomètres, ceux où l'on voit la ville au loin et où on sait au fond de nous que l'on sera finishers. On cours, on se motive, on plaisante avec les gens que l'on croise, puis le dernier kilomètre dans la ville où les gens nous encouragent et nous prennent pour des fous, eux attablés avec un bière, nous marqué par les heures d'effort. Puis la ligne, enfin, 42,2km 1700m de D+ s'achèvent.


Je ne peux pas vous dire que c'est une formalité, que c'est à la portée de tous mais c'est un challenge et un moment unique. N'importe qui s'entrainant régulièrement et avec passion ne doit pas s'interdire ce type de challenge.


Être marathoniens nous a donné des ailes pour finir l'année. Nous affronterons les 38km du Marathon des Causses pour le festival des Templiers puis la Saintexpress lors de la Saintélyon, 44km de nuit.


Pour le résumé animé, allez dans la rubrique Vidéos, et pour les images, ca se passe dans la rubrique Photos

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